Capture de la vidéo d'entretien avec Christophe Prudhomme

C’est l’hôpital qu’on assassine. Entretien vidéo avec Christophe Prudhomme, médecin urgentiste

L’instabilité politique que traverse le pays ne remet pas en question la logique austéritaire qui asphyxie l’hôpital public. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, 60 000 lits d’hôpitaux ont été fermés. « Une catastrophe organisée », selon Christophe Prudhomme. Pour ce défenseur acharné de l’hôpital public, la question est de savoir si les citoyens veulent de l’argent pour la santé ou pour l’armée.

Dans son projet de budget 2026, l’ex-premier ministre François Bayrou a annoncé 5,5 milliards de coupes budgétaires dans la Sécurité sociale, à travers notamment le doublement des franchises médicales et le déremboursement des affections de longue durée (ALD). L’instabilité politique que traverse le pays ne remet pas en question cette logique austéritaire qui asphyxie l’hôpital public. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, 60 000 lits d’hôpitaux ont été fermés. « Une catastrophe organisée » pour Christophe Prudhomme, médecin urgentiste en Seine-Saint-Denis et représentant de la CGT à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Pour ce défenseur acharné de l’hôpital public, la question est de savoir si les citoyens veulent de l’argent pour la santé ou pour l’armée.

Cet entretien a été réalisé par La Vie ouvrière, le journal de la CGT appelle à manifester à Paris devant le ministère de la Santé et partout en France jeudi 9 octobre pour défendre la santé pour tous et la sécurité sociale.

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